Art & Language 72 Postcards

Avec Art & Language: 72 Postcards, le Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain publie pour la première fois l’intégralité des textes de chansons écrits par le collectif Art & Language. Chaque carte postale constitue un fragment de cette œuvre musicale, poétique et conceptuelle. L’ensemble de ces 72 cartes postales peut être lu individuellement, dans un ordre libre et subjectif, ou bien être assemblé pour révéler une phrase cachée.

Ce geste éditorial fait écho à Ten Postcards, publication emblématique du collectif réalisée à Londres en 1977. Il s’inscrit aussi dans la continuité de l’exposition Mascarade (2023), qui explorait la place essentielle de la musique dans la pratique du collectif, notamment avec le groupe de rock The Red Crayola (dirigé par Mayo Thompson). L’édition Art & Language: 72 Postcards, tirée à seulement 60 exemplaires numérotés et tamponnés, matérialise cette dimension sonore de leur œuvre en la ramenant à une forme lisible, distribuable, reconfigurable.

Prix : 180€
En vente à la librairie

Exposition Art & Language : entretien avec un humoriste obéissant  25.04-01.07.2025

ChatGPT commissaire de l’exposition présentée au Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain à partir du 25 avril 2025

Le Château de Montsoreau – musée d’Art Contemporain présente Art & Language : entretien avec un humoriste obéissant (25 avril – 1er juillet 2025), une exposition innovante conçue par ChatGPT, modèle de langage avancé développé par Open Ai. Cette exposition marque une étape importante dans la rencontre entre intelligence artificielle et musée, constituant l’une des toutes premières initiatives où une IA assure pleinement le commissariat d’une exposition au sein d’une institution muséale d’envergure.
Si certaines expérimentations récentes ont intégré l’IA dans le processus curatorial — comme l’exposition Act as if you are a curator du Nasher Museum of Art (2023) — Art & Language : entretien avec un humoriste obéissant se distingue en confiant à ChatGPT la totalité de la conception curatoriale : élaboration conceptuelle, structuration thématique et interprétation critique, le tout en dialogue avec la direction du musée.

Explorer l’humour humain à travers le prisme de l’intelligence artificielle

L’exposition s’aventure sur le terrain complexe de l’humour, de l’ironie et de la critique institutionnelle, à travers les œuvres d’Art & Language. En confiant le commissariat à une intelligence artificielle, le projet interroge la capacité du langage machinique à saisir, restituer — et mettre en scène — une pratique artistique profondément autoréflexive et subversive. Ce geste curatorial remet en question les modèles traditionnels d’autorité et de médiation dans l’art.

La radicalité de Art & Language

Depuis la fin des années 1960, le collectif Art & Language interroge les fondements mêmes de l’art, ses institutions, et le langage qui l’entoure. À travers des installations textuelles, des publications et des performances, ils ont développé une pratique critique radicale, brouillant volontairement les frontières entre l’œuvre, le discours et son interprétation. Cette exposition met en lumière leur héritage en présentant des œuvres majeures issues de la Collection Philippe Méaille.

Temps forts de l’exposition

L’exposition se déploie en quatre sections thématiques :

  1. Discours pince sans rire : un humour intellectuel et académique, qui retourne la langue critique contre elle-même.
  2. Qui parle ? : une exploration des voix multiples, de l’auteur et de l’identité dans l’œuvre.
  3. Ironie institutionnelle : les œuvres agissent sur le musée lui-même comme objet de critique.
  4. Le trait d’esprit n’arrive jamais : le refus du sens figé, l’ouverture perpétuelle du langage.

Chacune de ces sections invite les visiteurs à adopter une posture active face aux œuvres, à se confronter à leur instabilité sémantique et à leur complexité conceptuelle.

Une conversation entre humain et machine

Art & Language : entretien avec un humoriste obéissant n’est pas seulement une exposition : c’est une expérience curatoriale inédite, une mise en dialogue de la créativité humaine et de l’intelligence artificielle. En confiant à ChatGPT la médiation de l’œuvre d’un collectif profondément critique, le Château de Montsoreau – musée d’Art Contemporain ouvre une réflexion sur l’avenir du commissariat d’exposition, sur le rôle des machines dans l’interprétation de la culture, et sur les nouvelles formes de collaboration possibles.

 

Informations pratiques

Art & Language : entretien avec un humoriste obéissant : 25 avril – 1er juillet 2025
Ouvert 7j / 7j de 10h à 19h
www.chateau-montsoreau.com

 

Art & Language There is nothing to see à partir du 25.04.2025

Le Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain présente une nouvelle installation du collectif Art & Language, pionnier de l’art conceptuel. Sur la coursive qui surplombe la cour du château, une série de vingt drapeaux déploie la phrase: “THERE IS NOTHING TO SEE”

Divisée en trois séquences de lecture possibles — THERE IS / NOTHING TO SEE/ THERE IS NOTHING TO SEE— cette œuvre joue de la fragmentation et la recomposition du langage. Les drapeaux sont à la fois indépendants et complémentaires. Ils interrogent le statut du texte dans l’espace d’exposition, mais aussi celui de l’objet.
Dans un musée, affirmer qu’il n’y a “RIEN À VOIR” ne va pas de soi. Cette phrase remet en cause l’idée d’une œuvre immédiatement visible, spectaculaire ou matérielle. Elle prolonge la démarche du collectif, qui depuis les années 1960 substitue à l’objet d’art une proposition intellectuelle, critique, souvent ironique.

“THERE IS NOTHING TO SEE” questionne également la définition du lieu : quel est ce site qui se décrit par une présence (THERE IS), et par une absence (NOTHING TO SEE) ? Peut-on décrire un musée uniquement par du texte ? Ces drapeaux forment-ils une identité, un territoire, une frontière ?

En installant cette œuvre sur la coursive du château, Art & Language poursuit son exploration des liens entre langage, art, pensée et espace. Le musée devient ici un lieu à penser autant qu’à voir.

 

2023: Michel Hazanavicius

Le Prix François Morellet, qui récompense une personnalité ou un livre sur l’art, a été décerné au réalisateur Michel Hazanavicius, en présence de Philippe Méaille, co-fondateur du prix et de Jean-Maurice Belayche, organisateur et co-fondateur des Journées Nationales du Livre et du Vin.

Le Prix François Morellet lui est décerné pour son livre « la Classe américaine » qui rappelle que « le grand détournement », film tourné il y a 30 ans, a influencé une génération d’étudiants en art et a mis en avant l’aventure littéraire et discursive qui s’est jouée dans les arts depuis un demi-siècle.

2025: Hans Ulrich Obrist

Hans Ulrich Obrist. Photo: ©Elias Hassos for DLD / Hubert Burda Media

Hans Ulrich Obrist, lauréat du Prix François Morellet 2025

Hans Ulrich Obrist est récompensé pour son livre Edouard Glissant, Hans Ulrich Obrist, Dans un monde imprévisible, l’utopie est nécessaire (Paris, Seuil / Luma, 2024). Cet ouvrage propose une réflexion passionnante sur la pensée d’Édouard Glissant, son rapport à l’art et à la création, ainsi que sur la manière dont l’utopie peut être un moteur d’imagination et de transformation du monde. A travers une conversation dense et inspirante, Obrist met en lumière les idées visionnaires de Glissant sur la diversité culturelle, la poétique de la relation et l’importance du dialogue entre les disciplines.

Théoricien, critique et commissaire d’exposition de renommée internationale, Hans Ulrich Obrist est une figure essentielle du paysage artistique mondial. Directeur artistique de la Serpentine Galleries à Londres, il a consacré sa carrière à défendre l’expérimentation, la transmission et le dialogue entre les artistes, les institutions et le public. Par ses expositions, ses écrits et ses interviews, il a su créer des ponts entre les générations et les disciplines, faisant de lui l’un des penseurs les plus influents de l’art contemporain.

La remise du prix aura lieu le dimanche 6 avril à 11 heures à Saumur, dans le cadre des Journées nationales du livre et du vin.

Rencontre avec Antoine Dufeu 8 juin 2025

Cinquante-quatrième livre de la collection « Les grands soirs » qui est dirigée par Jérôme Mauche, Transports anonymes de Antoine Dufeu conte sur une douzaine de jours la tentative de décryptage de deux mèls anonymes reçus successivement par le narrateur. En cours d’une enquête à l’écriture ironique qui prend le contre-pied d’une écriture journalistique, se croisent des figures plus ou moins inquiétantes, connues ou méconnues. Entre passion automobile et émancipation philosophique, émotion poétique et accès de paranoïa, au détour de quelques coïncidences peut-être la littérature apparaîtra.

Sortie le 15 mai 2025, éditions Les petits matins

 

L’auteur
Après avoir été contrôleur de gestion dans une multinationale américaine et journaliste dans la presse automobile, Antoine Dufeu est actuellement responsable du pôle « Se cultiver/penser/écrire » de CY école de design où il y enseigne l’écriture (créative, narrative, de recherche, son design) mais également l’économie et la finance. Il enseigne
également le français et la philosophie sur le site de Laval de L’École de design de Nantes Atlantique.
Poète et écrivain, il est l’auteur d’une vingtaine de livres parmi lesquels Nous (Mix., 2006), Abonder (Nous, 2010), AGO (Le Quartanier, 2012), Blancs (Cneai=, 2014), Sic (al dante, 2015), Sofia-Abeba (MF, 2020) ou encore Nous abstraire (L’attente, 2022). À l’automne 2025 paraîtra aux éditions MF sa traduction L’Histoire géographique de l’Amérique ou la relation de la nature humaine à l’esprit humain de Gertrude Stein. Il a fondé et dirige la plateforme de recherche et d’édition Lic depuis 2012. Il forme avec Valentina Traïanova le duo Lubovda.

Rencontre avec Harry Roselmack samedi 5 avril 2025

Samedi 5 avril 2025 à 16 heures
« Cosmogonie »
Rencontre avec Harry Roselmack

Le Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain accueille Harry Roselmack pour une rencontre autour de son livre Cosmogonie. Une enquête sur l’univers, le divin et le sens de la vie, paru en 2024 aux éditions J’ai Lu.

Journaliste, réalisateur et écrivain, Harry Roselmack est une figure incontournable du paysage médiatique français. Après des débuts à la radio, il rejoint la télévision où il impose un style à la fois rigoureux et accessible. Son parcours l’a également conduit à explorer d’autres formes d’expression, notamment le cinéma et l’écriture.

Connu pour son regard affûté sur l’actualité, il explore dans Cosmogonie une réflexion profonde sur la société et la place de l’humain dans l’univers.
Il questionne notre rapport au monde, nos croyances et nos interactions, mêlant sciences, philosophie et spiritualité. À travers une écriture sensible et éclairée, il nous invite à repenser notre place dans un cosmos en perpétuelle évolution.

Cet échange privilégié avec l’auteur sera suivi d’un temps de signature à la librairie du Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain.

Entrée libre et gratuite sur réservation dans la limite des places disponibles.

Evènement organisé en partenariat avec les Journées nationales du livre et du vin Saumur.
Rencontre animée par Christian Panvert.

Cours de littérature générale 22 mars 2025 WE Musées Telerama

Samedi 22 mars à 18h

Lic initie au Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain un Cours de littérature générale (CLG). Ce cours, nomade dans son principe, invite des auteurs à nous intéresser à un texte ou à un extrait voire à un fragment d’une œuvre littéraire (de l’Antiquité à la fin du XXe siècle) en un format court (entre 15 et 20 minutes) à raison de trois ou quatre invités par séance.

 

Avec :

 

Daniel Foucard : L’argent de Charles Péguy
Daniel Foucard est écrivain. Il a publié dix romans dont le plus récent est SEULE, aux éditions Inculte. Un nouveau roman intitulé ASEXOLOGUE est à paraître aux éditions KC pour la rentrée de septembre.

Fabrice Reymond : « La Genèse » (chapitre 4)
Fabrice Reymond vit et travaille en Bretagne. Il est l’auteur de la série des Anabases aux éditions Mix, de À l’opéra derrière un poteau chez Post éditions et dernièrement de La Sainte et le Coyote au Corridor. Il fait régulièrement sortir les textes de ses livres à l’occasion de performances et de collaboration avec des plasticiens, des musiciens ou des réalisateurs.

Antoine Dufeu : À la recherche du temps perdu de Marcel Proust (premier et dernier paragraphes)
Antoine Dufeu est écrivain et poète. Il a publié une vingtaine de livres. Il anime Lic depuis 2012. En 2025, Transports anonymes sera publié au mois de mai dans la collection « Les grands soirs » aux éditions Les petits matins et en septembre Blanchiment chez KC éditions.

Entrée libre et gratuite. Réservations ici. 

 

Cet événement est organisé dans le cadre du Week-End Musées Télérama.

 

Librairie Nicolas Boulard Stilton

Chaque année la librairie du musée invite un artiste contemporain à s’installer dans une vitrine de son espace.

En 2024, Nicolas Boulard y présente une installation modulable intitulée Stilton. Nicolas Boulard a recouvert les parois de cette vitrine avec du papier peint présentant l’apparence du Stilton, le fromage anglais à pâte persillée. En son centre, Toast IV, 2023, une tranche de pain présentée dans un cadre entomologique et réalisée à partir d’une plaque de bois stratifié perforée manuellement

Diplômé de l’école supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, Nicolas Boulard développe depuis 2002 une pratique artistique singulière mêlant des références de l’Art minimal et conceptuel avec des matériaux organiques issus, pour la plupart, de productions alimentaires. Il porte une attention particulière autant au processus de création qu’à l’autonomie de l’œuvre.

Le Décathlon d’Apollon 15 juin – 11 août 2024

Du 15 juin au 11 août 2024, une exposition temporaire labellisée olympiade culturelle par Paris 2024 sera à découvrir dans les salles du Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain.

Le contenu de l’exposition sera issu de l’appel à participation ouvert aux artistes le 20 avril 2024.
Cette exposition permet aux artistes résidant dans l’un des 203 pays participants aux Jeux Olympiques de concourir dans l’une des dix catégories définies dans le règlement : peinture, dessin, poésie, musique, art vidéo, sculpture, performance, fiction, installation, photographie. Une compétition artistique en écho à la plus exigeante des disciplines athlétiques en plein air.
Pour cette exposition, chaque pays sera représenté par un artiste, sélectionné par un comité composé d’acteurs du milieu de l’art selon un règlement prédéfini.
Par souci d’équité, le format A4 sera imposé à l’ensemble des participants qui souhaiteront concourir et proposer une œuvre d’art. Les œuvres devront être produites en noir et blanc. L’usage de la couleur n’est pas autorisé.
Le 11 août, dernier jour des Jeux Olympiques de Paris 2024, aura lieu l’annonce des noms des 3 gagnants dans chaque catégorie sur le compte Instagram du @chateaudemontsoreau

Avec:

Davide Bugarin, Greig Burgoyne, Zanni Carlo, Julie De Clercq, Ahmed El Shaer, Mathew Emmett, Manuela Viera Gallo, Gladys Kalichini, Ruark Lewis, Mohammad Namazi, Alejandro Penafiel, Andreas Albrectsen
Pia Chavarria, Catalina Chervin, Mária Chilf, Kohli Diego, Negin Ehtesabian, Veronika Gabrielova, Toru Hayashi, Muller Jean Pierre, Željka Mićanović Miljković, Aleksandra Osko, Aga Ousseinov, Vargas-Suarez , Universal Raphael, Taras Sereda, JG Thirlwell, Kjell Varvin, Júlia Vécsei, Lung Wai Ming, Otavio Schipper, Cassia Bray, Fernandes Eduardo Malé, Driton Hajredini, Dejan Kaludjerović, Chessa Luciano, Warren Neidich, Mariana Pende, Hieu Pham, Anne Katrine Senstad, Amasi/Apiet Ben/Enndy, Dede Brown, Victoria Cantons, Ak2deru, Kranemann Ebertrard, Pamela Aobo Enyonu, Nicholas Fudge, Yusuke Fukui, Joaquin Goldstein, Karayannopoulou Irini, Jehabdulloh Jehsorhoh, Dusa Jesih, Nechvatal Joseph, Anita Kapraljevic, Stephanie Lee, Lumeh Leslie, Balea Maria, Farhang Maryam, Kuar Mathew, Yassir Ali Mohammed, Qinza, Luwi Tokapi, Najm, Brain Nathan Buria, Tahmina Negmat, Kejoo Park, Izvor Pende, Ye Qin Zhu, Lieners Sandra, Mehal Sébastien, Suleiman Sharifi, Hynell Fleischer Sigrid, Nasaria Suckoo, Chollette, Mishel Valcheva, Sabīne Vernere, Rohan Wealleans, Sara Zahorjanova, Mohammad Anwarul Hoque, Mideo Cruz, Marcel Diogo, Cecilia Fiona, Mladen Stropnik, Lacmanovic Valentina, Chin Chih Yang Yang, Marco Agudelo, Melissa Alcena,; Renate Aller, Zoubir Amina, Meredith Andrews, Aderonke Bademosi, Wilson, Florence Blondeau, James Cooper, Belli Federica, Misha Friedman, Kacingu Kambala Herman, Po-Chih Huang, John Reno Jackson, Louis Kareem Jamal, Darragh Judith, Ira Lombardia, Ruben Natal-San, Miguel, Fredrik Nilsen, Rachael Padilla, Thomas Paquet, Vesna Pavlovic, Asgeir Petursson, Aniko Robitz, Günther Selichar, Vicky Sheelongo, Sarah Singh, Brauen Tashi, Hana Usui, Lee Wells, Okur Yamsonite, André Yoka  Lye Mudaba, Christian Bök,  Laura O’Gorman Schwartz, Olaf Nicolai, Trond Ansten, Annie Attridge, Frida Baranek, Maksym Dutka, Anna Egle, Joseph Awuah Darko, Roland Gebhardt,  Alexandre Kyungu, Jamie Martinez, Djakou Kassi Nathalie, Iván Navarro, Osaru Obaseki, Sam Porritt, Nathaniel Rackowe, Una Szeemann, Valentin Soare, Michael Tavioni, Rafael Attias, Marita Isobel Solberg, Han Bing, Saule Suleimenova, Johan Wahlstrom, Syd Krochmalny, Timothée Comte, Isabelle Forestier, Nezaket Ekici, Khaled Jarar.

Lire le dossier de presse 

Un jury composé de professionnels du milieu de l’art s’est réunit le 12 juillet. Au terme de la délibération du jury, les trois gagnants dans chaque catégorie sont:

Peinture
Victoria Cantons, Grande Bretagne Drapeau : « A T̶r̶a̶n̶s̶g̶e̶n̶d̶e̶r̶ Girl », 2023

Joseph Nechvatal, Etats-Unis Drapeau des États-Unis. : « becOming mOre », 2007

Stephanie Lee, Corée du Sud Drapeau : « Mother », 2022

Fiction
Otavio Schipper, Brésil Drapeau : « The Device », 2023

Poésie
Olaf Nicolai, Allemagne Drapeau civil et d'État et pavillon marchand de l'Allemagne. : « A Poem for Windows », 2021

André Yoka Lye Mudaba, République démocratique du Congo Drapeau : « JE », 2024

Vidéo
Greig Burgoyne, Ecosse Drapeau : « Confetti football », 2023

Rafael Attias, Etats-Unis Drapeau des États-Unis. : « Luisa », 2024

Carlo Zanni, Italie Drapeau : « Your search – GAZA – did not match any documents », 2024

Dessin
Toru Hayashi, Japon Drapeau du Japon : « The Remains of the Memories », 2024

Negin Ehtesabian, Iran Drapeau de la République Islamique d'Iran : « A Woman Is Biking (in God’s Land!) », 2024

JG Thirlwell, Australie Drapeau de l'Australie : « Olympiad V », 2024

Musique
Aucun

Sculpture
Jamie Martinez, Colombie Drapeau de la Colombie : « The rise and fall of Christopher Columbus », 2024

Sam Porritt, Suisse Fichier:Civil Ensign of Switzerland.svg : « Duty of Care », 2020

Annie Attridge, Grande-Bretagne Drapeau : « I could hold you for a million years », 2023

Performance
Han Bing, Chine Drapeau de la république populaire de Chine. : « My intimate night with the tree », 2019

Marcel Diogo, Brésil Drapeau : « Cabo de Guerra (Lutte Acharnée) », 2013

Valentina Lacmanovic, Croatie Drapeau de la Croatie : « From Zero to One », 2012

Photographie
Renate Aller, Allemagne Drapeau civil et d'État et pavillon marchand de l'Allemagne. : « Sehnsucht and Displacement », 2024

Fredrik Nilsen, Norvège drapeau de la Norvège : « MIKE KELLEY », 1992
Amina Zoubir, Algérie Drapeau de l'Algérie : « Je vois le mariage comme un match de foot », 2012

Installation
Pham Minh Hieu, Vietnam Drapeau du Viêt Nam : « before a sudden breeze (after Jeff Wall) », 2024

Driton Hajredini, Kosovo Drapeau du Kosovo : « Who killed the Painting ? », 2003

Warren Neidich, Etats-Unis Drapeau des États-Unis. : « Wet Conceptualism », 2023

 

Cette exposition est réalisée avec le soutien du Conseil départemental de Maine-et-Loire.

Nuit Blanche 27 mai 2024

This ground-based image was taken by Japanese amateur astronomer Akira Fujii and shows the constellations Orion, Canis Minor and Canis major.

Le lundi 27 mai, à partir de 23 heures, le Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain déclenche le compte à rebours avant l’arrivée de la flamme olympique prévue le lendemain, le mardi 28 mai, à 9h30.
A la tombée de la nuit à 23 heures, débute une Nuit Blanche qui se terminera au lever du soleil du mardi 28 mai, quelques heures avant l’arrivée de la flamme olympique dans la cour du château, au centre de l’installation monumentale de Art & Language A BAD PLACE.
Toute la nuit, les salles du musée seront investies par des artistes contemporains proposant tour à tour : performances, conférences, musique acoustique, dj set pour une nuit méditative et poétique.
Cet événement est labellisé Olympiade culturelle par Paris 2024.

Catherine Millet – Alberto Sorbelli
Conférence « Je veux glisser une œuvre à l’intérieur d’un individu »
Le 6 juin 2023, l’artiste Alberto Sorbelli a vendu aux enchères à Paris, par l’intermédiaire de l’étude Alexandre Gicquello , un « mot ». La personne qui s’en est portée acquéreur en est devenue la dépositaire. Dans le cadre d’un protocole juridique rigoureusement préparé et en présence de deux notaires, Alberto Sorbelli a prononcé le mot à son oreille. L’œuvre a pour titre : Je veux glisser une œuvre à l’intérieur d’un individu.

Critique d’art, commissaire d’exposition et femme de lettres, Catherine Millet est une grande figure de l’Art contemporain. En 1968, elle entre comme critique d’art aux Lettres françaises, dirigées par Louis Aragon. Par la suite, elle participe à de nombreuses revues d’art : Opus, Connaissance des arts, L’Art vivant ou Flash Art, et à la création d’Artpress. Elle s’engage dans la promotion des artistes contemporains français et à mieux faire connaître en France les avant-gardes étrangères, dont l’Art minimal et conceptuel.
Né en 1964, Alberto Sorbelli vit et travaille entre Paris, Rome et New-York. Il est artiste, metteur en scène, danseur et dessinateur. En 1990, encore étudiant à l’École des Beaux-Arts de Paris, il met en scène son Secrétariat du Secrétaire de Monsieur Sorbelli, dix heures ininterrompues d’entretiens individuels. Découvrant son aptitude à l’entretien sur mesure, il radicalise sa démarche et apparaît dans les galeries et musées habillé en Pute distribuant sa carte de visite à qui l’accepte. Venant heurter le dispositif qui règle généralement la perception de l’art dans une exposition, l’artiste génère des violences tant individuelles qu’institutionnelles à son encontre qui le conduisent à mettre en scène ses propres agressions.
Alberto Sorbelli dessine sans interruption depuis 1967 et, parallèlement à la création des rôles de Secrétaire, Pute, Agressé et Fol, il invente d’autres champs d’action. Il crée des œuvres dans la presse, la télévision, le cinéma, mais aussi des œuvres numériques, online.
Trois de ses titres résument l’ensemble de son œuvre : Tentative de rapport avec un chef d’œuvre (autoportrait en Pute devant La Gioconda), Tentative de rapport avec la société (205 documents, 15 ans de procédures juridiques générées par ses œuvres) et Je veux glisser une œuvre à l’intérieur d’un individu (destiné à être vendue aux enchères, l’œuvre explore notre capacité à comprendre et posséder l’art).

Virgile Novarina
Performance « En somme n° 68 »

Après des études de mathématiques et de physique, Virgile Novarina (né en 1976) s’est consacré à l’exploration artistique de son propre sommeil sous forme d’écrits et de dessins, et du sommeil des autres sous forme de photos et de films. Depuis 2006, le simple fait de dormir est devenu une part intégrante de son travail, sous forme de performances intitulées « En somme », durant lesquelles il dort publiquement dans des vitrines de magasins, des galeries et des musées. La rencontre avec l’artiste numérique Walid Breidi en 2010 a donné naissance à trois installations impliquant les ondes cérébrales : « La Bulle Paradoxale », « Sleep in the City », et « Rêve quantique, le jour où j’ai imaginé l’océan », cette dernière en collaboration avec le collectif LABOFACTORY. En 2016, Virgile Novarina réalise le film « Au cœur du sommeil » avec Michel Butor, Clément Rosset, Pierre Pachet et Jean-Luc Nancy.

Jérôme Oliveira
Cours de Yoga
Enseignant de yoga depuis une dizaine d’années, diplômé de l’école française de yoga avec une spécialisation en anatomie et développement du souffle, Jérôme Oliveira pratique le yoga depuis son adolescence. Expert du bien-être en France, il organise des conférences à Paris pour le grand public avec les personnalités internationales comme : Deepak Chopra, Eckhart Tolle ou James Redfield. Également éditeur de la collection de livres Bien-Etre aux éditions J’ai Lu, il réalise des documentaires pour la télévision et des portraits d’artistes contemporains. Il est l’auteur de deux livres : Burning Love : le journal pour brûler d’amour sans se brûler les ailes et Brûlant d’amour : suffit-il d’aimer et d’être aimé pour être heureux (éditions Eyrolles).

Fire Nomads
La Compagnie Fire Nomads est un duo franco-chinois qui propose un spectacle de feu unique alliant technique, danse et poésie.
Depuis 2012, ils ont présenté leurs spectacles en itinérance principalement en Chine mais également dans toute l’Asie et en Europe. Ils ont été demi-finalistes de la Chine à Un incroyable talent 2021 et ont présenté pour la préparation du nouvel an chinois leur spectacle sur CCTV 3 (chaînes de télévision nationale chinoise).

Valentina Traïanova
Performance « aei »
aeì, du grec « ἀεὶ » qui signifie
« toujours, pour toujours », est un poème écrit en plusieurs langues qui traite de notre rapport au temps. Il est inspiré du livre de Nicole Loreaux, La voix endeuillée (Gallimard, 1999), qui remet en question l’éternel deuil d’Électre. La performance met en scène une cantatrice patineuse, prête à glisser sur toutes les surfaces du langage et, en un passage éclair, à disparaître dans A BAD PLACE de Art & Language.
Valentina Traïanova est artiste, performeuse et chanteuse. Née à Sofia (Bulgarie), elle vit à Paris depuis vingt ans. Elle est arrivée en France en 1996, à Nice, où elle se fit passer pour une championne de planche à voile avant d’y poursuivre ses études. Elle est diplômée de l’E.P.I.A.R. Villa Arson à Nice et de l’Académie des Beaux-Arts Jules Pascin à Sofia. Elle a co-fondé avec l’écrivain et poète Antoine Dufeu le duo Lubovda en 2009. Dans une pratique jubilatoire où se croisent performance, dessin, chant, écriture, danse et pièces sonores, elle considère sa voix et la langue en tant que matières à sculpter. Menant une réflexion sur le déplacement d’un champ de l’art à l’autre, elle a inventé la figure de la cantatrice-patineuse.

Flower Power Crew
DJ Set

A partir de minuit grand mix techno – house du collectif Flower Power Crew.
Flower Power Crew  est une association d’amis et de passionnés de musique électronique installée à Tours depuis 20 ans.

Les étoiles de la flamme

Avec l’Association Astronomique d’Anjou, plongez dans les profondeurs du ciel étoilé  pour une véritable nuit d’observation astronomique: observations aux télescopes, présentation du matériel,
23h30-01h00 (selon conditions météorologiques). A l’abri des lumières, repérage du ciel : quelles sont ces étoiles qui brillent ? Comment les reconnaître et les retrouver ?

Lebel Orchestre

Fondé en 1985, Lebel Orchestre explore les répertoires jazz, tzigane, cabaret, classique, latino et Brazil. Le quartet New-Orleans vous fera revivre les années folles: Cotton-club, Dixieland, charlestons, Sidney Bechet, Louis Amstrong…

 

La Nuit Blanche est réalisée avec le soutien des Laboratoires Brothier.

Arrivée de la Flamme Olympique 28 mai 2024

Arrivée de la flamme olympique – 9h30

Point d’orgue solennel de son parcours dans le village de Montsoreau, la flamme olympique terminera sa course le mardi 28 mai à 9h30 dans la cour du Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain.
L’arrivée se fera en musique, avec Flower Power Crew aux platines pour un DJ set techno-house en extérieur.

Au centre de la cour, le porteur de flamme arrivera sur A BAD PLACE, œuvre du collectif Art & Language. Cette sentence, proposée par les célèbres artistes d’art conceptuel britannique, est située dans la cour du Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain. Elle invite à une sublime réflexion sémantique sur les valeurs morales, sociales et politiques. A BAD PLACE a aussi été présentée dans d’autres institutions internationales comme au Musée de l’Armée et au Documenta Institut.

 

 

 

 

Audace et Déception. Rencontre avec Léa Bismuth et Laurent de Sutter 14 septembre à 18h30

Samedi 14 septembre 2024 à 18h30
« Audace et Déception »
Rencontre avec Léa Bismuth & Laurent de Sutter
Avec la participation de Anne-Laure Chamboissier

 

À rebours des injonctions habituelles, cette rencontre sera l’occasion de parler d’un passage à l’acte aventurier et d’un plaisir de la déception.
On se demandera si le passage à l’acte ne pourrait pas être un véritable élan libérateur, et l’on cheminera pour faire de la déception une manière jouissive de déjouer toutes les attentes.
Tordant le cou aux idées reçues, ce moment résonnera dans le contexte du Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain, édifice présentant le plus important fonds mondial d’œuvres de Art & Language, pionniers de l’Art conceptuel, au ton toujours provocateur et frondeur. Entre création, existence et philosophie.
La discussion sera orchestrée par Anne-Laure Chamboissier : entre Léa Bismuth (l’autrice de L’art de passer à l’acte), et Laurent de Sutter (l’auteur de Décevoir est un plaisir), autour de deux titres parus dans la Collection « Perspectives Critiques » des Presses Universitaires de France en avril 2024.

 

 

Léa Bismuth est docteure en théorie de l’art de l’EHESS. Elle enseigne l’esthétique et l’art contemporain à l’université d’Amiens. Elle est aussi critique d’art et commissaire d’exposition : on peut citer La Traversée des inquiétudes (Labanque, Béthune, 2016-2019), le livre collectif La Besogne des images (Éd. Filigranes, 2019), L’Eternité par les astres (Les Tanneries, 2017), Fous de Proust (Château de Montsoreau, 2022). En 2022, elle participe également à une résidence de la Villa Albertine portant sur l’imagination spatiale (à Marfa, Texas, États-Unis). L’Art de passer à l’acte est paru en 2024 (Éd. des Presses Universitaires de France, Coll. « Perspectives Critiques »).

Laurent de Sutter est professeur de théorie du droit à la Vrije Universiteit Brussel et à Sciences-Po Paris. Il est l’auteur de vingt-huit livres parus dans une quinzaine de langues et plusieurs fois primés. Parmi ses dernières parutions : Pour en finir avec soi-même (Puf, 2021), Eloge du danger (Puf, 2022), Superfaible (Flammarion, 2023, Grand Prix de l’Essai de l’Académie Royale de Belgique), Décevoir est un plaisir (Puf, 2024). Il dirige les collections « Perspectives Critiques » aux Presses Universitaires de France et « Theory Redux » chez Polity Press.

Anne-Laure Chamboissier (1970) est historienne de l’art et curator. Elle crée en novembre 2013 ChamProjects. Cette structure est dédiée, principalement, à la réflexion transversale autour de la question du son et de sa relation avec différentes disciplines : cinéma, arts visuels, littérature et poésie, ainsi qu’à des projets spécifiques d’art contemporain in situ.

Note de présentation sur la « Collection Perspectives Critiques » des Presses Universitaires de France :

Qu’est-ce qu’un essai ? C’est un risque. Le risque de penser en toute liberté, le risque d’écrire sans formatage, le risque d’intervenir dans un monde qui, à l’intelligence, préfère toujours la bêtise. Un essai ne vise ni à informer ni à rassurer : il vise à ébranler et à inquiéter – et à ce que cet ébranlement et cette inquiétude transforment la perception que nous avons du monde. En publiant Gilles Deleuze ou Clément Rosset, Thomas Szasz ou Roberto Calasso, Roland Jaccard avait prouvé que cette ligne était à la fois nécessaire et désirée. Aujourd’hui, poursuivant son travail, et publiant Louis Althusser ou Alain Badiou, Slavoj Zizek ou Boris Groys, mais aussi toute une nouvelle génération de penseurs et d’écrivains, la collection montre que cette nécessité s’est faite plus intense que jamais – et que le désir qui la nourrit est désormais devenu vital. Face aux forces obscures qui tentent de s’emparer de nos existences et de nos âmes, proposer de nouvelles perspectives critiques sur le monde ne relève plus du caprice ou du luxe, mais de la survie.

 

Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain
Passage du marquis de Geoffre
49730 Montsoreau
tel. 02 41 67 12 60
contact@chateau-montsoreau.com

 

Entrée libre

 

КУРС ФОТОГРАФИИ 02-07.07.2024

«Этот мастер-класс не о пейзаже, не портрете или каком-то конкретном жанре, а о вашей фотографии и о вас самих. Источник вдохновения думать и работать по-другому. Вдохновение для создания новых и уникальных образов. »

Со 2 по 7 июля 2024 года Музей современного искусства Замок Монсоро приглашает фотографов Пола Хилла и Марию Фальконер на 5-дневный семинар на тему вдохновения.

В программе: презентации, технические упражнения, экскурсии, задачи, дебаты между участниками и ведущими.

Пол Хилл

«Хилл обращается к важным темам жизни, но его подход косвенный, запоминающийся, всегда за рамки, поэтому он нас волнует. » Если бы камера могла запечатлеть поэзию, возможно, именно так бы она выглядела. »   Хранитель.

Родившийся в 1941 году в Ладлоу, Шропшир, Пол Хилл работал журналистом в конце 1950-х годов, пока не стал фотографом-фрилансером в 1965 году. В качестве фотожурналиста он работал в Birmingham Post & Mail, The Guardian, The Observer, The Telegraph Magazine и Би-би-си и другие.

В 1974 году он стал штатным преподавателем фотографии в Трентском политехническом институте в Ноттингеме, где впоследствии был назначен главой курса творческой фотографии, предшественника всех нынешних курсов высшего образования, ориентированных на студентов. В это время он вместе со своей женой Анжелой создал The Photographers’ Place — первую в Великобритании мастерскую по фотографии на дому.

С 1970 года он регулярно выставляется на Британских островах, в Европе, Северной Америке, Японии и Австралазии. Он является соавтором (вместе с Томасом Дж. Купером) книг «Диалог с фотографией» (1979/2005), «Приближение к фотографии» (1982/2004), «Белый пик, Темный пик» (1990) и «Коридор неопределенности» (2010).

Его работы являются частью художественных коллекций Музея Виктории и Альберта (Лондон), Национального музея фотографии, кино и телевидения (Брэдфорд), Совета искусств Англии, Национальной библиотеки Франции (Париж), Музея современного искусства. в Стокгольме, Австралийской национальной галерее (Канберра), Музею изящных искусств в Хьюстоне и Художественному музею Кливленда (США).

Бывший член первого комитета по фотографии Совета по делам искусств в 1970-х годах, он помог основать фестиваль фотографии Дерби в 1991 году и в течение четырех лет был директором East Midlands Arts.

Благодаря его большому влиянию на современную британскую фотографию, в 1990 году он стал членом Королевского фотографического общества, а четыре года спустя королева наградила его MBE за заслуги перед фотографией. С 1995 по 2010 год он был профессором Университета Де Монфор в Лестере.

 

 

Мария Фальконер

Мария Фальконер — фотограф, педагог и писатель. Она имеет степень бакалавра с отличием в области театра танца (Лабан) и степень магистра в области фотографических исследований (Вестминстерский университет). Она преподает в Университете де Монфор.

В работе Марии особое внимание уделяется фотографии и видео танцев. Сотрудничает с Шотландским театром танца, Ballet Ireland, Dance Base (Шотландский национальный танцевальный центр) и Эдинбургским фестивалем Fringe.

Его работы появляются в The Guardian, The Times, The Herald и The Scotsman.

Она регулярно проводит специализированные семинары по танцевальной фотографии и пишет для таких журналов, как Royal Photographic Society Journal.

Личные фотопроекты Марии Фальконер часто черпают вдохновение из ее обучения современному танцу, используя тело и камеру как средство выражения своих идей и опыта. В 2011 году она получила стипендию Королевского фотографического общества в знак признания ее фотопроекта «Держи ее в неведении».

Его фотографии выставлялись в Великобритании, США, Бельгии, Ирландии, Восточной Азии и на фестивале фотографии в Арле.

 

 

Уровень

Принимаются новички.

 

Цены

£495

В стоимость входит:

Плата за подачу заявления.

Трансфер от и до вокзала Сомюр.

Транспорт в/из Брезе и Шинона.

Вход в замок Брезе.

 

Информация

Мария Фальконер

Телефон : +44 (0)7740 985 887 / maria@mariafalconer.co.uk

 

Пол Хилл

Телефон : +44 (0)7977 700 274 ​​/ paul@hillonphotography.co.uk

Забронируйте здесь 

 

 

МУЗЕИ ВЫХОДНЫХ ТЕЛЕРАМА 16-17 МАРТА 2024 ГОДА

В партнерстве с Télérama Музей современного искусства Замок Монсоро примет участие в Музейных выходных 2023 года, которые пройдут 16 и 17 марта 2024 года.

Принцип прост: по соглашению с более чем 280 музеями Франции, художественными центрами, галереями и фракциями журнал о культуре предлагает вам бесплатный входной билет на текущие выставки или специальные мероприятия, организованные этими учреждениями. Все, что вам нужно сделать, это купить выпуск Télérama (журнал на 1, 8 или 15 марта) и получить пропуск, действительный для 4 человек, который вы сдадите в кассе замка Монсоро – Музея современного искусства.

Благодаря этому пропуску вы можете бесплатно посетить постоянную коллекцию всей семьей.

 

Чтобы узнать больше, перейдите по этой ссылке

Предложение действительно пока есть места.

Искусство и Язык Маскарад 24.11.2023 – 31.03.2024

« Работы, картины, которые мы создаем, подобны маскам, которые приглашают нас заглянуть за пределы. »

Конференция « Же де Пом», 1996 г.

Музыка является одним из основных направлений работы Art & Language с момента их встречи с Мэйо Томпсон в 1974 году и до сегодняшнего дня. Музыка как язык, как форма полифонического выражения, способная транслировать разные голоса коллектива, представляет собой постоянно обновляемую матрицу.

Будь то трамплин при разработке произведения или просто произведения, музыка присутствует во всех ее формах, настолько, что некоторые произведения кажутся настоящими партитурами.

Отношения с музыкой рассматриваются целостно и без ограничения жанра или практики. Написание либретто оперы « Викторина » сочетается с текстами песен, написанных для инди-рок-группы Red Crayola, стиль которой часто называют прото-панком.

Сотрудничество Art & Language и Red Crayola приносит плоды в создании текстов песен. Этот набор текстов станет предметом сборника, который будет опубликован в феврале издательством Editions du Château de Montsoreau – Музеем современного искусства. Обе группы сотрудничают с 1974 года и выпустили не менее шести альбомов, 3 синглов, 2 выступления и оперу. Иногда согласия и разногласия экспериментального рока перекликаются с самой жизнью группы и ее внутренними дискуссиями между США и Великобританией.

Но каково на самом деле место и природа музыки в искусстве и языке?

Опираясь на неопубликованные работы, а также архивные видео, выставка «Искусство и язык: Маскарад» в замке Монсоро – Музее современного искусства – разделена на четыре зала. Подобно аллегориям в классической живописи, на выставке музыка представлена в четырех состояниях: персонифицированном, разыгранном, по своему содержанию и, наконец, исполненном в последнем зале выставки, где публике предлагается принять участие в караоке.

2024: Laurent Le Bon

© DIDIER PLOWY CENTRE POMPIDOU

Le prix François Morellet qui récompense une personnalité ou un livre sur l’art, a été decerné à Laurent Le Bon, en présence de Philippe Méaille, co-fondateur du prix et de Jean-Maurice Belayche, organisateur et co-fondateur des Journées Nationales du Livre et du Vin.

Au terme de la délibération du jury, le Prix François Morellet 2024 a été décerné à l’unanimité à Laurent Le Bon pour son engagement en faveur de l’Art contemporain.
Conservateur général du patrimoine, Laurent Le Bon a été en charge de la commande publique à la Délégation aux arts plastiques du Ministère de la culture et de la communication puis, de 2000 à 2010, conservateur au Musée national d’art moderne, Centre Pompidou.
Il a été commissaire d’une cinquantaine d’expositions et l’auteur des ouvrages afférents, notamment Dada au Centre Pompidou (2005-2006),  Jeff Koons Versailles au château de Versailles (2008), Jardins aux Galeries nationales du Grand Palais (2017), Dioramas au Palais de Tokyo (2017) et Picasso. Bleu et rose  au Musée d’Orsay (2018-2019).
De 2008 à 2014, il a dirigé le Centre Pompidou-Metz où il a assuré le commissariat des expositions Chefs-d’œuvre ? et 1917.
De juin 2014 à juillet 2021, il a été président du Musée national Picasso-Paris. Le 19 juillet 2021, il devient président du Centre Pompidou, succédant à Serge Lasvignes.

Le Prix François Morellet 2024 sera remis à Laurent Le Bon le dimanche 14 avril à Saumur lors des Journées Nationales du livre et du Vin.

A 16h30 : café littéraire sur le bateau Saumur Loire, sur le thème « Le Centre Pompidou hier, aujourd’hui, demain. » avec Laurent Le Bon et Philippe Méaille, fondateur du Château de Montsoreau – musée d’Art contemporain.

 

Photo: Didier Plowy Centre Pompidou

Art & Language Mascarade 24.11.2023 – 07.06.2024

« Les œuvres, les peintures que nous produisons sont comme des masques qui invitent à regarder au-delà. »
La Conférence du Jeu de Paume, 1996

 

La musique est l’un des fils d’Ariane de l’œuvre de Art & Language depuis leur rencontre avec Mayo Thompson en 1974 jusqu’à aujourd’hui. La musique en tant que langage, en tant que forme d’expression polyphonique, à même de traduire les différentes voix du collectif, est une matrice sans cesse renouvelés.
Qu’elle soit un tremplin lors de la conception d’une œuvre ou qu’elle fasse œuvre tout court, la musique sous toutes ses formes est là, à tel point que certaines œuvres semblent être de véritables partitions de musique.

Le rapport à la musique est abordé de manière complète et sans restriction de genre ou de pratique. L’écriture du livret d’opéra Victorine côtoie les paroles de chansons écrites pour le groupe de rock indépendant Red Crayola, dont le style fut souvent qualifié de proto-punk.

La collaboration entre Art & Language et de Red Crayola est fructueuse quant à la production de paroles de chansons. Cet ensemble de textes fera l’objet d’un recueil à paraître en février aux éditions du Château de Montsoreau – Musée d’art contemporain. Les deux groupes collaborent depuis 1974, et on produit pas moins de six albums, 3 singles, 2 performances, et un opéra. Parfois, les accords et désaccords du rock expérimental font écho à la vie même du groupe et à ses discussions internes entre Etats-Unis et Royaume-Uni.

Mais quelle est vraiment la place et la nature de la musique dans Art & Language ?

Prenant appui sur des œuvres inédites aussi bien que sur des vidéos d’archives, l’exposition « Art & Language : Mascarade » au Château de Montsoreau – Musée d’art contemporain, s’articule en quatre salles. Comme les allégories dans les tableaux classiques, l’exposition présente la musique dans quatre états : personnifiée, actée, dans son contenu et enfin performée, dans la dernière salle de l’exposition où le public est invité à participer à un karaoké.

La Grande Remontée 6 septembre 16h-20h

Le mercredi 6 septembre la Grande Remontée fait escale au Château de Montsoreau – Musée d’art contemporain.

Partis de Saint-Jean-de-Boiseau à l’aval de Nantes le 1er septembre 2023, 25 bateaux et 80 mariniers remontent la Loire pour rejoindre le Festival de Loire à Orléans. 20 escales artistiques, scientifiques et festives pour un Manifeste de Loire. A l’initiative des associations Voiles de Loire et la Rabouilleuse-École de Loire, cette aventure propose un temps de navigation sur 330 km pour les bateliers de la marine traditionnelle de Loire. En collaboration avec les partenaires du collectif vers un parlement de Loire, le parcours ligérien devient une odyssée intégrant artistes et scientifiques sur le parcours de la Grande Remontée. Chacune des escales sera l’occasion d’explorer des sujets et enjeux historiques, environnementaux, écologiques, techniques, liés au fleuve et à sa circulation.

La Grande Remontée est l’occasion en 2023 d’enrichir le projet d’une dimension scientifique, artistique et politique. En effet, depuis 2019, le projet du parlement de Loire (à l’initiative du POLAU-pôle arts et urbanisme) démarche expérimentale autour des droits du fleuve, mobilise des partenaires culturels, des universitaires, juristes, techniciens, élus et scientifiques. Fort des
expérimentations menées à l’occasion des Assemblées de Loire en septembre 2021 à Tours, le collectif vers un parlement de Loire concrétise son action par la publication d’un Manifeste de Loire qui a vocation à devenir Déclaration des droits et des voix de Loire à l’occasion de cette Grande Remontée.
Sur chaque escale, des rencontres arts-sciences et des temps de médiation proposeront au grand public d’apprendre de la Loire pour mieux la ménager. Les membres du collectif Loire Sentinelle (à l’initiative de Nat Explorers) partageront les résultats de leur enquête initiée en 2022, des sources à l’estuaire de la Loire, sur la contamination en microplastiques et l’ADN environnemental du fleuve. Ce sont également plus de vingt artistes et scientifiques qui ont répondu présents à l’appel du POLAU-pôle arts et urbanisme pour s’embarquer aux côtés des mariniers et proposer sur chaque escale des témoignages qui viendront nourrir le carnet de bord de cette aventure fluviale jusqu’à Orléans.

 

Programme de l’escale au Château de Montsoreau – Musée d’art contemporain:

15h – 21h, en bords de Loire, au pied du château : Installation “Les chaises bleues” de ZAZU. 

Artiste plasticienne, Zazü conçoit ses installations comme un morceau de la terre en réécriture, par une
mise en scène du rapport de l’humain à la nature.  Pour la Grande Remontée, Zazü propose une nouvelle interprétation de son œuvre : “l’assemblée immatérielle, l’effet de présence”. La magie de l’assemblée immatérielle est que sa position dans l’eau
de la Loire, sa scénographie en cercle, et sa couleur bleue azur provoque pour les promeneur·euses une
sorte d’irrésistible envie d’aller s’asseoir dans ce cercle, « d’en faire partie ». Ces chaises vacantes, si elles
représentent symboliquement les entités humaines et non-humaines du fleuve, évoquent aussi
l’immanence de la Loire. Elles fonctionnent comme une invitation à une immersion dans cette intériorité.

15h00: exposition « Vers un parlement de Loire »

15h00, dans le château: conférence de Laurence Laboutière et  Florence Frichet « Le franchissement de la Loire au gré des changements climatiques depuis la Préhistoire jusqu’au Moyen-Age ».

16h00, au pied du château: arrivée de la flotille (14 bateaux, 33 mariniers, 16 accompagnants, 30 invités)

16h00-20h00, au pied du château en bords de Loire: marché ligérien 

18h00, parking du château en bords de Loire: spectacle « Etat de nature » par 21g (Arthur Charrier, Jean-Baptiste Lesaffre et Nahuel Baeza). Les artistes vous plongent dans un univers onirique, drôle et parfois impertinent à la rencontre des zones humides. Durée du spectacle : 50mn à 1h.
En collaboration avec le Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine

 

18h00-20h00, dans la cour du château: carnet de bord sur « La Loire, un patrimoine commun entre nature et culture ». La nature de la relation entre l’humain·e et le fleuve n’est pas uniquement une histoire de rapport de force comme les précédentes thématiques ont pu l’aborder. Elle est aussi marquée par une volonté de reconnaissance, de préservation et de défense des patrimoines ligériens. Ces dispositifs ont peu à peu évolué, pour ne plus être compartimentés entre naturel d’un côté et culturel de l’autre. La notion de paysage culturel propre au site ligérien brouille encore plus ces distinctions. Au travers du déploiement d’outils (comme les politiques Natura 2000, les sites Ramsar) ou des démarches de réappropriation de sites culturels bâtis, les ligériens renouvellent, par des approches contemporaines, ces notions de patrimoines ligériens.
Avec  la participation de :

Marie-Caroline Chaudruc, directrice du Château de Montsoreau – Musée d’art contemporain
Guillaume Delaunay, écologue, chef de service Biodiversité et paysages au  Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine
Pierre Glotin, marinier
Jacques Halbert, artiste

Evènement gratuit, ouvert à tous, entrée libre.

Consulter le dossier de presse 

 

Expo La vente de vent est l’event de Venet 06.07-07.11.2023

Depuis 1970 Bernar Venet s’est imposé comme une figure de proue de l’Art Conceptuel. Il est l’un des grands initiateurs de ce mouvement artistique nouveau qui bouleverse l’art de la seconde moitié du XXème siècle, aux côtés de On Kawara, Sol LeWitt, Joseph Kosuth et Art & Language.
L’exposition « La vente de vent est l’event de Venet » à partir du 6 juillet
au Château de Montsoreau – Musée d’art contemporain –  où sont exposées de façon permanente les œuvres de Art & Language –  porte à la lumière ces années conceptuelles de Bernar Venet, années déterminantes au cours desquelles il produit des œuvres majeures de l’Art minimal et conceptuel.
Prenant ses distances vis-à-vis de l’art français, fasciné par le formalisme américain et, surtout, par Marcel Duchamp, Bernar Venet s’affirme dès lors comme l’un des chefs de file de l’Art Conceptuel, en repensant radicalement le statut de l’artiste et l’idée même de l’œuvre d’art.


C’est une justement une phrase prononcée par Marcel Duchamp lors de sa rencontre avec Bernar Venet à New York en 1967, qui a été choisie comme titre de cette exposition.
Dans un entretien accordé au Monde le 7 août 2009, Bernar Venet relate cette rencontre historique : « J’avais 26 ans, et c’était un mythe vivant. Il est assis dans son fauteuil, à fumer son cigare. Je lui montre des photos des œuvres, il apprécie, et me demande pourquoi je fais ça. Quand je lui ai expliqué que j’avais exposé un enregistrement dla conférence d’un physicien, il me dit : ‘‘ Mais alorsvous vendez du vent ?’’Sur le moment, je n’ai pas pris ça pour un compliment. Mais il sourit, prend un crayon, et écrit sur son journal : ‘‘ La vente du vent est l’event de Venet ’’.

Reconnu aujourd’hui comme l’un des artistes français majeurs, Bernar Venet expose dans le monde entier. Si ses sculptures monumentales en acier corten sont connues du grand public, ses œuvres conceptuelles le sont beaucoup moins. Or, c’est justement cette période que l’exposition au château de Montsoreau souhaite mettre à l’honneur. Les œuvres présentées montrent comment Bernar Venet dès 1966 – année de son installation à New-York – entreprend une radicalisation sans retour de sa production artistique. Il repense la nature même de l’art en introduisant dans le champ artistique l’objectivité des recherches scientifiques (Image de la molécule de phénol, 1966) et l’usage de matériaux industriels (Tube n˚150/30/45/1000, 1966)

Radical, Benar Venet met en place un « nouveau système de signes qui propose des images sans ambiguïté, un manifeste contre l’interprétation », en produisant des œuvres qui ne renvoient qu’à elles-mêmes, comme le Tas de Charbon (1963), présenté dans la première salle de l’exposition.
Aux peintures à l’huile, il préfère le bitume et la laque industrielle, se plaçant ainsi en rupture avec l’académisme pictural ambiant. L’exposition montrera des œuvres historiques telles que Goudron (1963) et Relief Carton (1963).
Questionner la peinture le conduit à une critique du concept même de l’objet artistique tout en se tenant à distance des gestes d’appropriation du réel de ses amis du Nouveau Réalisme.

La période conceptuelle se termine en 1976 mais les œuvres produites au cours de cette période préfigurent et annoncent son travail postérieur sur les lignes, les arcs et les angles, créant des sculptures monumentales.

 

La Vente de vent est l’event de Venet
Château de Montsoreau – Musée d’art contemporain
49730 Montsoreau
7j/7j de 10h à 19h